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LE JAZZ OU LE BLUES SANS PHOTO PERDENT LEUR MEMOIRE VISUELLE

Publié le par jazzaseizheur

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DR/ JL MARTIN      DAVID REINHARDT

 

 

 J'en ai assez d'étre controlé dans l"usage de mes appareils photos lors de différents concerts de jazz des plus grandes stars aux musiciens les plus obscurs.Il s'agit réellement d'un probléme de fonds auxquel les professionnels ou les amateurs éclairés dont je suis doivent réagir contre le dictat de certains managers ou programmateurs de salle à la vision étroite qui ne permettent pas aux pros de faire leur travail dans de bonnes conditions et aux amateurs de témoigner leur passion pour cette musique unique. Jazz Magazine et Jazz Hot s'en sont émus respectivement chacun dans un éditorial pour regretter et contester cette maniére de faire qui nuit à la presse et aux amateurs de photo artistique.

 

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DR /JL MARTIN    BENNY GOLSON

 

Tout d'abord, je me rappelle une interwiew de Didier Lockwood, l'un des musiciens incontournables de la  scéne francaise, qui disait qu'à partir du moment ou on excercait un métier public on se devait d'accepter les photos dans le cadre de celui-ci et qu'en plus, c'était à tout point de vue, bon pour la promotion des artistes quelque qui soit.Il précisait juste qu'il fallait son autorisation, qu'il accordait généralement, pour  l'utilisation de celles-ci dans le cadre de tirages réalisés pour des expositions ou la publication de livres photos...

Le grand Gilberto Gil qui n'a plus rien à prouver avait demandé il y a 4 ans à Marciac que tout le monde puisse le prendre en photo à la grande stupéfaction des préservateurs d'images de tout poil. Le fait d'interdire les appareils photos des amateurs et des pros encourage les images de mauvaise qualité prises par de téléphones portables qui innondent le net en images déplorables des artistes ou de leurs représentants si soucieux de préserver leur image...

 

Les plus grands photographes de jazz, Guy Le Querrec, Jean-Pierre Leloir ou Hermann Leonard ont commencé en amateur avant de devenir pro et nous laisser tout ses fameux clichés sur l'histoire du jazz qui ravit les jazzophiles du monde entier.

Alors, messieurs et mesdames les gardiens del'image parfaite et stéréotypée, laissez les photographes pros ou amateurs shooter en paix!

 

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