IMPRESSIONS SUR LES RENCONTRES DES ARTS FOUS 2012

Le samedi 18 août je me rendis à Fouras pour passer la soirée au festival des "Rencontres des Arts Fous". Ce sympathique festival qui existe maintenant depuis 4 ans est organisé par des jeunes de cette ville et lors de la manifestation ils n'hésitent pas à mélanger les genres musicaux et généralement on passe du jazz à la soul et du rock au funk sans frontiéres et on a

à chaque fois le plaisir de découvrir des musiciens talentueux qui ne demandent qu'à nous faire partager leurs différents projets.

La soirée débuta avec le jeune trio The Drops qui joue un jazz trés contemporain plein d'imagination et trés déstructuré dans les thémes. Ces jeunes gens ont écouté indéniablement John Zorn et Steve Coleman et savent indéniablement amener leur empreinte sur leurs compositions. Christophe Panzani au saxophone est un soliste de talent qui sait répondre efficacement aux riffs du guitariste Frederico Casagrande et le drummer, Gautier Garrigue, leur assure une assise rythmique implacable.

DR/ JL MARTIN

La seconde formation, 3Somesisters, était aussi interessante à plus d'un titre car on était à mi-chemin du theatre de rue, de la parodie et de la soul... Cette formation est composée de trois éléments féminins dont deux sont trés virils et son répertoire est constitué essentiellement de tubes de varietoche qu'ils tournent en dérision en les reprenant de facon tres funky.Tout le monde a ri pendant toute leur prestation qui a duré plus d'une heure. C'est indéniablement ce qui est arrivé de mieux depuis Karpatt et Barber Shop à la musique à portée satyrique.

DR/ JL MARTIN

  La star de la soirée que de nombreux amateurs de blues attendaient avec impatience, Charles Passi, fit son entrée en scéne et ce fut un triomphe pendant l'ensemble du show. Je ne l'avais pas entendu depuis le mois d'octobre à Périgny mais il a encore gagné en maturité et en subtilité et c'est surement l'un de nos meilleurs bluesmen actuels digne d'un Benoit Blue Boy ou d'un Jean Jacques Milteau. Un show sans failles qui laisse le public sans voix par son intensité  et sa voix buriné de vieux bluesman du ghetto.

DR/ JL MARTIN

DR/ JL MARTIN

La soirée se conclut avec un groupe funk du meilleur effet, Mr Blonde, qui sans renouveler le genre nous proposa une musique ayant la péche et qui nous fit danser jusque tard dans la nuit...

DR/ JL MARTIN