"JAZZ IN MARCIAC": CONCERTS DU 1/08/2016.
Arrivé ce jour à Marciac, j'ai eu la surprise de découvrir le Nels Quartet en premier concert du festival bis. Ces jeunes gens, issus du collège de la commune comme beaucoup d'autres, jouent un hard bop de bonne facture tout à fait agréable. Il est sur qu'on devra compter avec eux dans les prochaines années.
Le quartet du pianiste Pierre Christophe nous subjugua comme à son habitude. C'est un quartet très soudé où chaque individualité peut s'exprimer au service de la musique interprétée.
Antoine Hervier, pianiste poitevin, que nous connaissons fort bien à La Rochelle, se produisait pour la première fois à Marciac avec son trio. Il joua plusieurs thèmes d'Oscar Peterson et de Monty Alexander qui ravirent l'ensemble de l'auditoire présent. J'ai bien aimé sa prestation comme toujours raffinée et pleine d'élégance stylistique.
Le quintet de Julien Alour donna sûrement le grand concert de la journée. Ils sont tous très talentueux mais j'ai vraiment adoré les duos entre François Théberge et Julien Alour qui sont vraiment de grande classe... Leur concert reflète bien leur dernier CD qui est une franche réussite.
Le bluesman américain T Bone Kelly se produit pendant tout le festival sur une des terrasses de la place. Je n'ai pas manqué d'aller l'écouter dans la mesure où je le considère comme un pur et dur qui sait jouer et chanter le blues. Il chante un peu comme Neal Black en plus roots. Un grand monsieur du blues!
Karoline Blues Project se produisait au bar de l'Hôtel de Ville. La chanteuse de cette formation est vraiment une bête de scène et a littéralement estomaqué le public qui l'écoutait. Bien accompagnée, elle chante un blues-rock très agréable dans la lignée d'une Janis Joplin. Ne la ratez pas car elle chante encore demain soir au même endroit.
Julien Babou Jazzy Quartet se produisait à "L'Atelier", club qui a généralement une programmation de qualité. Ce groupe joue plus du hip hop jazzy que du jazz mais un certain public avait l'air d'apprécier les improvisations du chanteur. A chacun ses gouts...